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Comme une lisière violine

Comme une lisière violine

Ces poèmes ont choisi l'ordre alphabétique, de manière à ce que le lecteur se fraye son propre chemin. Comme tous les poèmes, il est impossible de les résumer, en voici donc la fin :

 

"Les trilles cristallines des enfants transpercent l’été mourant

Et le sexe noir des figues femelles de femelles me happe

 

Tandis que l’été nous câline des fols espoirs de femmes lièges

Sur ses ailes bourdonne l’odeur de l’herbe coupée

 

Le râle de la terre calcinée battue du vent m’appelle appeau cosmique 

Dans la brûlure du chant des cigales dressant ses ciseaux au ciel pur

Et les menstrues des coquelicots tachent le drap du champ débordé

Alors la chaleur rouge de l’été m’enlace exigeante amante".


19,10 €

978-2-39018-199-6